LA NOTE COLOSSALE QUE DEVRA PAYER BOEING APRèS L’IMMOBILISATION DU MAX 9

Après l’incident survenu le 5 janvier dernier sur un avion 737 MAX 9 lors d’un vol d’Alaska Airlines, qui avait entraîné l’immobilisation de ce type d’appareils, Boeing devra payer de lourdes indemnisations aux compagnies aériennes.

L’incident de la porte arrachée sur un 737 MAX 9 en plein vol, le 5 janvier dernier, va coûter cher à Boeing. L’avionneur américain devra en effet débourser 443 millions de dollars afin d'indemniser ses compagnies aériennes clientes, rapporte le site Air Journal, ce jeudi 25 avril. L’événement avait conduit à l’immobilisation de ce type d’appareils pour inspection, entraînant l’annulation de nombreux vols. Une lourde note qui n’arrangera donc pas la santé financière de Boeing, qui a annoncé une perte légèrement inférieure au premier trimestre par rapport à la même période de l’année dernière, précisent nos confrères.

Touché par une série d’incidents depuis plusieurs mois, le constructeur aéronautique enregistre des pertes financières importantes alors qu’il n’est pas en mesure de fabriquer rapidement des avions pour générer des bénéfices. Pointé du doigt concernant la sécurité de ses appareils, Boeing veut rassurer : «Nous prendrons le temps nécessaire pour renforcer nos systèmes de gestion de la qualité et de la sécurité, et ce travail nous positionnera pour un avenir plus fort et plus stable», a déclaré le P-DG, Dave Calhoun.

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Des ventes en baisse de 8% au premier trimestre

Les ventes de l’avionneur américain ont ainsi chuté au premier trimestre – pour la première fois depuis près de deux ans – de 8%, à 16,6 milliards de dollars (environ 15,5 milliards d’euros). «Les chiffres du premier trimestre reflètent les mesures immédiates que nous avons prises pour réduire la production afin d’améliorer la qualité», a affirmé le responsable. En outre, dans une lettre adressée aux employés, Dave Calhoun a souligné que «la réduction des livraisons peut être difficile pour nos clients et pour nos finances. Mais la sécurité et la qualité doivent être et seront une priorité absolue».

Le 17 avril dernier, un ingénieur et trois anciens employés de Boeing avaient témoigné devant une commission d'enquête du Sénat américain sur les problèmes à répétition affectant l’avionneur. Ils dénonçaient notamment de graves manquements de sécurité sur plusieurs centaines d’avions.

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